Cedas

"L'éducation est l'arme la plus puissante que l'on puisse utiliser pour changer le monde"
Nelson Mandela

Historique

Historique

C’est en 1992, à l’initiative de 2 travailleurs sociaux, Léon Barez et Freddy Gilles, que l’association vit le jour sous le nom d’Anim’Action. Afin de canaliser et de d’enrayer  la violence ambiante, l’objectif initial était de mettre à disposition des jeunes du quartier, un environnent consacré à la pratique sportive (de la lutte libre dans un premier temps et ensuite une salle de musculation). Le principe de la porte close était en vigueur. À savoir que les animateurs invitaient les jeunes à entrer uniquement s’ils avaient des propositions d’activités. Cette approche signalait aux participants le passage entre les règles (ou leurs absences) de la rue et les règles de l’association. Le but second était de permettre aux nouveaux venus de comprendre l’importance du lieu et de le respecter.

Par le biais du sport mais également de l’étude collective, des projets furent naturellement réalisés au sein de la structure. À leur demande, les membres eurent accès librement au centre pour se focaliser sur des objectifs concrets. L’association répondant maintenant au décret, était prête à recevoir sa première reconnaissance.

En 1995, après l’obtention de celle-ci en tant que centre de jeunes, Anim’Action adopte son nom définitif : le CEDAS.

Répondant aux désirs des habitants du quartier, les compétences du CEDAS s’élargirent. En effet, les mamans  souhaitèrent l’instauration d’une école des devoirs afin d’accueillir les enfants de 6 à 8 ans. Cette initiative extra-scolaire permit aux parents d’organiser leur vie professionnelle en sachant leurs enfants encadrés par des personnes compétentes.

Les mamans, désireuses à leur tour d’apprendre le français, sollicitèrent l’aide du CEDAS. Un cours d’alphabétisation pour adulte fut organisé par des bénévoles.

 L’association évolua et au fil des reconnaissances, le secteur d’Éducation permanente pour les adultes se professionnalisa.

_ Centre de jeunes catégorie A – Fédération Wallonie-Bruxelles

– Centre d’Education Permanente – Fédération Wallonie-Bruxelles

– Contrat programme Cohésion sociale – Commission Communautaire Française

– Ecole des devoirs – ONE 12-15 ans

– Agrément Opérateur AES2 ex-FESC – ONE 6-12 ans

– Opérateur de formation linguistique dans le cadre du parcours d’accueil pour Primo-arrivants – Commission Communautaire Française

À présent, l’accueil extra-scolaire du CEDAS pour les 6-12 ans est reconnu par l’ONE, son centre de jeunes pour les 12-26 ans par la Fédération Wallonie Bruxelles, ses cours de français (Cohésion sociale et BAPA) pour les plus de 18 ans par la COCOF et son secteur lié à l’Éducation permanente pour les plus de 18 ans  par la Fédération Wallonie-Bruxelles également.

Bruxelles Mi Amor!

Bruxelles Mi Amor!

Femmes

Intro

Ivre mort il rentre

De la peur j’engendre

Ses coups pleuvent

Mes larmes aussi

Un jour tu me trouveras morte !

Texte Femmes de Bruxelles, êtes-vous belles ?

Femmes, êtes-vous fortes ?

Beaucoup trop souvent on vous ferme la porte.

A bout de bras, vous portez le monde.

Que vous soyez fine ou ronde, votre voix compte.

De Schaerbeek à Anderlecht

On peut compter sur vous, compter sur tout, combler ce trou, ce don d’amour.

Leurs poings cognent, leurs mots sonnent.

Même si cela est lourd, vous restez fortes.

Femme de ménage, femme au foyer, femme dégage, femme courage.

Recréez donc l’histoire, avec votre savoir.

La place d’une femme dans une société, une société dépourvue d’humanité.

Déraciner ces dames pourrait l’enraciner.

Ce don de vie où les hommes sont bien plus que limités.

Si la force était un être, ce serait une femme.

Femmes on est belles.

Relevez la tête !

On est toutes des reines.

Femmes moi, je vous aime.

Fatoumata Ly

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Adultes

Ca sent bon la gaufre de Liège

Ça sent bon la gaufre de Liège

Sur une place quelque part à Bruxelles, autour d’un arrêt de tram, des gens se croisent, s’entrecroisent. Chacun avec sa réalité, ses souvenirs, ses étonnements. Autour de cet arrêt, des discussions s’engagent, les langues se délient … Il parait qu’en Belgique, il n’y a que des vieux, que les Italiens aiment les belles femmes, que les Tchétchènes ne mangent pas de poisson, que le Liégeoises sont les plus grandes dan- seuses du monde…

Et que dire de l’étonnement du travailleur social quand il découvre le quartier et ses drôles d’habitants. Comment va-t-il s’intégrer ? Ce spectacle travaillé dans les ateliers du CEDAS, met en valeur les identités culturelles multiples, avec humour et émotion, il dessine ce qui fait aujourd’hui la diversité bruxelloise. Dans la lignée du théâtre des opprimés, il réunit des acteurs en parcours d’apprentissage du français et des travailleurs sociaux, chacun mettant en exergue, ses souffrances, ses malaises, ses interrogations.

Ce livre témoignage est composé des textes extraits d’entretiens individuels ou collectifs. Il parle de la pièce, du processus, d’un éclairage pédagogique. Mais surtout de ce que les membres de la troupe avaient envie d’écrire, de déposer sur le papier.

Catégories
EDD

Livre Carrousel

Livre Carrousel

Laisser une trace….? Oui, mais pas n’importe comment!

C’est le projet mené par les enfants durant l’année 2019 où ils ont créés de toute pièce un livre carrousel.

Fabriquer un livre, c’est bien, l’écrire et le construire pas à pas, c’est encore mieux.

Venez découvrir cette histoire…

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CJ

Projet : Les identités partagées

Projet Identités partagées

Un jour, au CEDAS, les jeunes se sont posés la question : « Est-ce que la diversité  est dans Bruxelles? »

L’exposition « les identités partagées » travaille une thématique centrale dans la cité qui s’organise : les identités.

Plusieurs groupes de jeunes se sont réunis autour du projet « les identités partagées ». Ils ont sillonné les rues de la capitale afin d’immortaliser par photos interposées ces instants magiques.

De ceux qui marquent une société et qui fleurissent à chaque instant dans les rues de Bruxelles.

Non pas des sourires d’une telle communauté, et puis d’une autre, etc., mais bien les rencontres de celles-ci. De ce qui fait Bruxelles dans SA réalité. Une réalité qui peut être âpre, dure parfois, mais qui recèle en elle une énergie salvatrice du sens humain. Trop souvent passées dans l’ombre, par des polémiques et des propos particulièrement stigmatisants pour ne pas dire plus, ces images positives doivent être vues, être mises en lumière, un éclairage fort et puissant, aux diapasons des enjeux en présence.

L’immortalisation de ces moments à jamais gravés dans l’histoire est une opportunité de susciter le débat, les discussions ou simplement une réflexion personnelle de soi à soi.

Nous sommes là

Je suis né en Belgique, il y a quelque temps de cela.

Mes parents ou mes grands-parents sont nés ailleurs, autre part.

C’est un doux mélange qui me constitue.

Je suis Bruxelloise ou Bruxellois.

Ce qui m’entoure peut me paraître flou parfois.

Mais je suis là, chez moi.

J’ai envie d’aller vers les autres.

Et que les autres viennent à moi.

Je veux échanger sur mes multiples facettes.

Et me réjouir quand je découvre l’inconnu.

Je suis là.

Retrouvez toute l’exposition en détail sur le site de la Commission communautaire française (COCOF)
 https://ccf.brussels/expositions-a-la-cocof/les-identites-partagees-par-cedas/

Ca sent bon la gaufre de Liège

Ça sent bon la gaufre de Liège

Sur une place quelque part à Bruxelles, autour d’un arrêt de tram, des gens se croisent, s’entrecroisent. Chacun avec sa réalité, ses souvenirs, ses étonnements. Autour de cet arrêt, des discussions s’engagent, les langues se délient … Il parait qu’en Belgique, il n’y a que des vieux, que les Italiens aiment les belles femmes, que les Tchétchènes ne mangent pas de poisson, que le Liégeoises sont les plus grandes dan- seuses du monde…

Et que dire de l’étonnement du travailleur social quand il découvre le quartier et ses drôles d’habitants. Comment va-t-il s’intégrer ? Ce spectacle travaillé dans les ateliers du CEDAS, met en valeur les identités culturelles multiples, avec humour et émotion, il dessine ce qui fait aujourd’hui la diversité bruxelloise. Dans la lignée du théâtre des opprimés, il réunit des acteurs en parcours d’apprentissage du français et des travailleurs sociaux, chacun mettant en exergue, ses souffrances, ses malaises, ses interrogations.

Ce livre témoignage est composé des textes extraits d’entretiens individuels ou collectifs. Il parle de la pièce, du processus, d’un éclairage pédagogique. Mais surtout de ce que les membres de la troupe avaient envie d’écrire, de déposer sur le papier.

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Slam

Slam

Un jour, au CEDAS, des voix se sont élevées du petit studio d’enregistrement de l’association…

Elles ont franchi les murs du Quartier Nord pour trouver place face au tableau noir dans di érentes écoles :

L’Athénée Royal Alfred Verwée L’Ecole Fondamentale Tivoli
Le Lycée La Retraite
Le Centre Scolaire Sainte Martie La Sagesse

Après plusieurs mois, les élèves jouaient avec les mots/leurs maux furent exposés lors du Festival « Débat-toi »,
se déroulant au Centre Culturel de Schaerbeek
le 30 avril 2016.

Dans ce recueil, vous allez pouvoir découvrir les productions des élèves ayant participé au projet ainsi que des jeunes de l’atelier slam du CEDAS.
Nous n’en dirons pas plus, laissons place aux mots percutants des jeunes… en espérant qu’ils vous fassent écho !

Bruxelles Mi Amor!

Bruxelles Mi Amor!

Femmes

Intro

Ivre mort il rentre

De la peur j’engendre

Ses coups pleuvent

Mes larmes aussi

Un jour tu me trouveras morte !

Texte Femmes de Bruxelles, êtes-vous belles ?

Femmes, êtes-vous fortes ?

Beaucoup trop souvent on vous ferme la porte.

A bout de bras, vous portez le monde.

Que vous soyez fine ou ronde, votre voix compte.

De Schaerbeek à Anderlecht

On peut compter sur vous, compter sur tout, combler ce trou, ce don d’amour.

Leurs poings cognent, leurs mots sonnent.

Même si cela est lourd, vous restez fortes.

Femme de ménage, femme au foyer, femme dégage, femme courage.

Recréez donc l’histoire, avec votre savoir.

La place d’une femme dans une société, une société dépourvue d’humanité.

Déraciner ces dames pourrait l’enraciner.

Ce don de vie où les hommes sont bien plus que limités.

Si la force était un être, ce serait une femme.

Femmes on est belles.

Relevez la tête !

On est toutes des reines.

Femmes moi, je vous aime.

Fatoumata Ly